Jango c’est le daron de Boba. Et Boba, en tant que clone de Jango, est aussi sa copie conforme.
En 2002, à la sortie de L’Attaque des clones, tous les fans de Boba Fett découvraient Jango Fett, un chasseur de primes redoutable, officiant durant la fin de l’Ancienne République, pour le compte du Comte Dooku (hihi, la répétition).
Et même si le gars a de l’allure dans son armure, pas mal de gadgets et de ressources et suffisamment de combativité pour tenir tête à plusieurs Jedis durant le film, ses exploits seront de courte durée, Mace Windu le décapitant lors d’une confrontation expédiée. Ce qui expliquera par la suite, la haine de Boba pour les Jedis.

Dans le sillage de la sortie du film, LucasArts nous proposait à l’époque ce sympathique Star Wars : Bounty Hunter. Ce jeu en third person shooter nous donnait l’occasion d’incarner Jango Fett dans une histoire inédite, se déroulant peu de temps avant l’Episode 2. Contacté par le mystérieux Tyranus, Fett se voit proposé une prime astronomique pour la tête de Komari Vosa, une Jedi Noire, ancienne élève de Tyranus devenue gênante.
Fett accepte la mission avec joie, voyant là l’occasion, s’il réussit, de prendre une retraite anticipée. Mais sa quête sera semée d’embuches et confrontera Jango non seulement à Komari Vosa mais aussi aux hutts Jabba et Gardulla, ainsi qu’à son ennemi juré, le chasseur de primes mandalorien Montross. Elle lui permettra toutefois de rencontrer quelques alliés (Roze, Zam Wessell), de mettre la main sur son jet pack, de trouver son vaisseau emblématique, le Slave I, et de se trouver une nouvelle raison de vivre à travers son jeune clone, Boba.

Si le jeu décevait quelque peu pour sa linéarité et ses phases de shoot répétitives, il offrait le plaisir d’incarner ce chasseur de primes volant et évoluant à travers différents environnements, des trottoirs bondés de Coruscant à la jungle de Malastare en passant par les hauteurs vertigineuses du Sénat Galactique et l’évasion d’un astéroïde-prison. Tout cela grâce une maniabilité souple et des designs travaillés, bien dans l’esprit de l’univers plus coloré et surpeuplé de la prélogie. Ecoulé à des millions d’exemplaires le jeu devint rapidement un hit sur PS2 et Gamecube, sans pour autant retrouver l’originalité d’un Shadows of the Empire ni la réussite d’un Rebel strike. Un bon titre qui, s’il n’a rien de génial, a toutefois le mérite d’être un des rares (le premier même) à nous mettre dans la peau et l’armure d’un Fett.

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