C’était prévisible, Scream 3 ne pouvait être qu’en-deçà de la qualité des deux premiers opus.
Williamson ayant claqué la porte, un nouveau scénariste, Ehren Kruger (Piège fatal), poursuit sur sa lancée, extrapolant sur le concept de mise en abîme en faisant des studios hollywoodiens le nouveau terrain de chasse de Ghostface.
Ainsi, Craven poursuit-il la trajectoire dramatique de ses personnages survivants tout en sacrifiant les personnages secondaires, simples sosies (mises en abîme oblige) introduits opportunément comme victimes en puissance à l’occasion de cette nouvelle intrigue sans réelle saveur bourrée de caméos impromptus (Kevin Smith d’accord, il roulait à plein-temps pour les Weinstein à l’époque, mais bon sang à quoi sert un caméo de Carrie Fisher dans le film ? Est-ce simplement parce qu’elle tournait en même temps dans Jay et Bob contre-attaquent du-même Smith et Miramax ? Dans ce cas, où est passé Mark Hamill ?).
Scream 3 est l’exemple parfait de la conclusion inaboutie, décevante et plombée par un second degré imposant un humour pas toujours judicieux, qui désamorce la crédibilité des personnages et des enjeux.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *